Marie...

Voilà un tableau inachevé qui le restera certainement.

Or donc une certaine amie, Marie, accepte de poser pour participer au projet que j'ai comencé à mettre en ligne "Le corps nu ne dévoile rien" (Clic sur lien). J'en rappelle le principe. N'importe qui pose (sauf les mineurs), mais doit ensuite écrire un texte sur son rapport au corps ; plaisirs, douleurs, sexualité, esthétique, c'est un allié, je l'aime, je me sens bien dedans... ou pas. Etc.

Quelques temps avant la date à laquelle nous avions convenu la séance, Marie fait son jogging, chute et se fait une belle entorse qui l'immobilise plusieurs semaines. Pour elle cette chute n'est pas due au hasard, mais marque la fin d'un épisode douloureux de se vie qu'elle a enduré et affronté, non sans courage ni panache, autant qu'elle a pu. Quant tout a été réglé, le corps lui a rappelé qu'il ne pouvait pas tout le temps tout endurer et qu'elle devait marquer une pose.

Que faire de notre séance ? Nous l'avons repoussé dans un 1er temps, puis avons convenu que ce nouvel état convenait très bien à la thématique de cette série de tableau. Nous prenons donc rendez-vous. Il s'est rapidement avéré que poser le temps d'un dessin avec tout cet accoutrement médical était impossible. Nous avons donc opté pour les photos et j'ai redessiné tranquillement à l'atelier (ce qui convient très bien à ma lenteur).

Mais ce n'est pas fini... 

   

... Marie devait aussi écrire, c'est le principe de la série.
Je m'attendais à de belles lignes, car la bougresse à une belle plume et tenait même un blog  érotico-culturel de fort bonne tenue. Hélas, l'inspiration et les mots ne sont jamais venus. Un jour elle m'a dit, emmène moi le tableau à la maison, en l'ayant sous les yeux, les mots viendront. Peine perdue. Elle est restée  toujours aussi mutique (et pourtant, elle  n'est pas avare de mots !)
Finalement le tableau est toujours chez elle. Vers le  cours Belsunce.