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Les Carnets d'Art de Gier
10 mars 2021

Impromptu,

Cette note m'a été inspirée par une discussion que j'ai eu chez Alainx que vous pouvez aller visiter en cliquant sur ce lien. Nous y discutions de modèle et de l'importance de la pose et je lui parlais de cette dame (ci-contre) qui a posé. Rien ne dit, sur cette pose, qu'elle est très forte, et sans doute le mot grosse est-il approprié. J'emploie volontiers ce terme car elle en use elle-même. Après avoir tenté maints régimes, elle a finit par admettre que la solution n'était pas de changer de corps, mais d'essayer de bien vivre dans celui dont elle dispose. Après nous être essayé à plusieurs poses qui ne me parlaient pas, nous sommes tombés d'accord sur celle-ci qui présente, en outre, l'incontestable avantage du confort. A droite donc, Ingrid.Ingrid

D'autre part, j'évoquais aussi une autre modèle au physique banal, enfin, pas tout à fait car elle avait un sein plus haut que l'autre, mais dont chaque pose ouvrait de belles perspectives. Ci-dessous, Marie, c'est elle. Elle avait pour elle d'être danseuse et chorégraphe, ce qui peut aussi contribuer à expliquer son talent pour trouver des poses pleines de grâce. Comme je le disais à Alain, ses talents étaient tels que les artistes de la région se l'arrachaient.
(Cliquez sur les images pour les agrandir.)

Marie1 17

Marie

 

 

 

Marie3 17

Marie2 Parallèlement, je me souviens d'une séance assez extraordinnaire au cours de laquelle, je crois avoir vu une des plus belles femmes qui m'est été donné de voir nue.
Celle-ci n'a laissé comme souvenir que celui d'une créature imbue de sa personne et de sa beauté, qui semblait n'être venue là que pour faire admirer sa plastique dont on sentait bien qu'elle devait être l'objet des soins constants de sa propriétaire tant chaque centimètre carré de ce corps semblait avoir été préparé pour être exhibé. Jusqu'à une épilation pubienne en forme de goute d'eau inversée qui se terminait de manière parfaitement symétrique à la moitié de sa fente. Tellement parfaite que cela semblait être le fait d'une machine réglée au millième de mm. Fascinant.

Je me souviens avoir lu "La vie est trop courte pour que je perde mon temps à m'épiler la chatte". Sans doute cette personne avait-elle une espérance de vie au-delà (jeu de mot !) de la moyenne.
Belle certes et si peu inspirante.

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Commentaires
A
Tu fais sans doute allusion à notre échange sur le billet « trois femmes » le lien direct est ici :<br /> <br /> https://alainx3.blogspot.com/2021/03/trois-femmes.html<br /> <br /> <br /> <br /> Le portrait d'Ingrid est une réussite.<br /> <br /> Si Marie est danseuse et chorégraphe, forcément elle a la capacité de mettre son corps en valeur et effectivement les poses sont intéressantes. Probablement surtout pour apprendre (c'est ma supposition). Mais Ingrid a quelque chose de « plus touchant ».<br /> <br /> Quant à la dernière que tu évoques, ça me fait penser à tous ces mannequins et autres femmes ou hommes obsédés par une forme de soi-disant perfection corporelle… qui n'aura plus cours demain matin… je trouve cela d'une grande tristesse, comme une standardisation robotique du corps.<br /> <br /> Aucune émotion. Même pas de désir.<br /> <br /> Et puis au quotidien… elles doivent être d'un ennui !… J'imagine la vie d'un petit ami qui doit attendre des heures qu'elle sorte de la salle de bain !… Enfin c'est l'idée que je m'en fais. C'est d'un triste de se vivre obligée de subir en permanence la dictature du regard d'autrui, quelle terrible dépendance !
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C
Les critères de beauté évoluent suivant les âges, les générations, les siècles, les lieux de vie. La perception de la beauté est subjective. Le vocabulaire relatif à la beauté peut être très cruel. Peu importe la -beauté- du modèle qui pose puisqu'il est sensé être là pour que le peintre apprenne et progresse. Je me souviens de mon premier cours de modèle vivant ; le prof m'avait avertie que j'allais vivre un instant de pur bonheur. Sur un plan découverte artistique, il a eu raison . Le modèle était un homme , maçon de métier (ce qui expliquait sa musculature) . 1,75m pour 110 kgs qui, suite à un régime ne pesait plus que 85kgs, laissant les chairs mollassonnes assez libres de rouler çà et là au gré des pauses. Je n'ai jamais autant appris que lors de cette séance car, malgré ce côté que l'on pourrait qualifier d'inesthétique, une certaine harmonie des rondeurs était bien présente pour le dessin. Quant à Ingrid c'est une callipyge qui méritait bien ce croquis.
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