Des artistes peintres.... et des très talentueuses ! 2/5
Deuxième volet de mes digressions artistiques. Digressions, puisque habituellement mes notes ne proposent que mes travaux alors que cette note fait partie d'une série de cinq dans lesquelles ni je ne dessine, ni je n'écris. Bref, je ne fais rien d'autre que proposer des articles écrit par d'autres qui parlent des femmes peintres.
Aujourd'hui, une italienne, encore une direz-vous, dans la mouvance du Caravage puisque le père d'Artémisia Gentileschi était un assez bon camarade du terrible milanais.
Un talent hors du commun, une vie extraordinnaire, dans le sens ou cette vie est sur bien des aspects hors du commun. Entre violence, résilience, épreuves, tourments, courage, un talent immense et précoce, et des succès mérités. Une vie riche, des oeuvres marquées par les effets théatraux, l'obscurité et la violence... et puis l'oubli. Une femme peintre, fichtre, pourquoi en parler ?
Je vous encourage vivement à découvir (peut-être) cette artiste géniale. Et c'est en cliquant ici !
En attendant, voici Judith en train de décapiter Holopherne, sujet maintes fois traité mais qui prends ici une tournure particulièrement violente. Je vous laisse découvrir toute la symbolique de ce tableau dont on ne peut saisir la portée qu'en allant fouiller la vie d'Artémisia.
Et ci-dessous cet autoportrait d'Artémisia en pleine action qui révèle sa maîtrise
En vérité, je me demande si je ne suis pas un peu amoureux d'Artémisia !