Shokushu n°4. La danse.
Me voilà arrivé au terme de cette aventure maritimo érotique.
Ce dernier opus, pour autant que je puisse en juger, est plus léger, plus... aérien, si je puis dire ! Puisque cette fois c'est bien le mouvement qui est à l'honneur, comme une danse en apesanteur, un acte de séduction de la belle effeuilleuse qui s'offre et se dérobe au bel amant qui essaye de l'attirer à lui.
Quand je dis dernier opus, je veux dire que je n'ai plus de shokushu en préparation. Mais, qui sait, peut-être que dans quelques mois ou quelques années, un 5ème verra le jour.
En attendant voici donc l'œuvre complète :
Shokushu n°4. La danse
65x50cm (25.5x19.6 inches)
Crayon, pierre noire, fusain et crayon de couleur Polychromos sur papier Canson Montval.
2022
Pour voir les précédents Shokushu, cliquez ici.
Et je vous propose aussi une balade dans le tableau avec des détails.
Ici le portrait de madame (si canalblog ne bugue pas, cliquez sur l'image pour agrandir) :
Quand j'ai dessiné ce doigt, c'est la rencontre digitale d'Adam et de Dieu, selon la vision que Michelangelo Buonaroti en donne qui m'est venu à l'esprit. J'ai su de suite qu'il fallait une communion de ce style entre madame et le poulpe. Après tout l'érotisme peut aussi prendre une dimension sacrée qui n'enlève rien aux divers plaisirs de la chair.
Un gros plan sur madame. Puis...
... un gros plan sur le compagnon de jeu de madame et le travail sur la matière.
Et ici juste madame :
Voilà... fin de cette aventure.
Je travaille maintenant sur un éléphant rouge de la série La marche des puissants. Bientôt. Je ne sais pas quand !