Une main, une baigneuse.
Deux séances de dessin cette semaine. Tardives toutes les deux. Après le travail qui avance bon train. C'est une satisfaction.
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Après vous avoir présenté le croquis, l'intention de la main qui cache le sein, voici le travail avancé. Là, sauf erreur de ma part, on voit nettement le sein, l'ombre des doigts et de la main.
Il va de soit que rien n'est terminé qu'il y a des déséquilibres à corriger, des incohérences dans les valeurs des ombres... etc. J'ai travaillé jusqu'à plus d'énergie. Et je me suis arrêté sans trop chercher à fignoler. L'avantage des techniques sèches, c'est que je peux abandonner ce dessin autant que je le veux ou reprendre quand je le peux, il n'y aura pas d'incidence sur le résultat final.
Ce dessin m'enthousiasme. Parce que lorsque je me suis lancé sur cette idée, ça me paraissait très (trop ?) compliqué et je me demandais bien si je serais capable d'arriver à un résultat. Bon, j'ai la faiblesse de penser que oui.
En tout cas la propriétaire de la main et du sein est admirative.
Au fait, vous avez vu ? Je suis revenu sur le cou. Et je vais le laisser ainsi, disons ébauché, je n'irai guère plus loin dans le détail. Le sujet c'est cette main et son ombre.
L'autre sujet de la semaine, c'est cette baigneuse poussive. Je peine à la terminer car, je ne l'aime pas. C'est la moins bonne des 6 œuvres de la série. Je n'arrive pas à lui trouver un défaut de réalisation particulier. Je n'arrive pas à dire pourquoi elle ne me plaît pas spécialement. La pose peut-être ?
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Le livre. Quand j'ai demandé à la modèle de me donner un titre pour le bouquin, un titre d'un livre qu'elle a aimé, elle m'a répondu par une photo. Pas un mot, rien, une photo. Ça m'a énervé. Le titre, "Un retour à l'amour". Les critiques sont mauvaises, du mysticisme psychologisé, qui se répète beaucoup, pas très scientifique non plus. C'est pas mon monde. C'est pour ça que j'ai écrit le titre de manière à ce qu'il ne soit pas lisible !
Le seul truc qui soit bien la dedans, c'est le tapis de galets. Il y a quelque chose de thérapeutique à dessiner à l'infini ces pierres rondes et polies par la mer, le sel et le vent. C'est la plage du Bestouan à Cassis qui en est l'inspiratrice. Jusqu'au poème de Corto d'Aubelaire, en parfaits alexandrins, qui chante bien... et ne me plaît pas non plus. Je vous le dévoilerai quand tout sera terminé et présentable.
Voilà les amis, vous savez tout des déboires et interrogations de ma vie d'artiste, je vais donc vous abandonner en vous souhaitant un bon week-end et en vous disant à bientôt pour de nouvelles aventures.