Vie d'artiste contre vi(d)e politique.
Ma vie artistique est bien moins délirante, folle, dystopique, improbable, démentielle, désordonnée, extravagante, insensée, outrancière, vulgaire, obscène, ubuesque, vertigineuse que la vie politique de notre pauvre pays menée par d'abyssales nullités, indignes de nous et du pays, bouffis d'orgueil et de prétention, immondes dans leurs goûts commun de la trahison de tout, de toutes et de tous.
Il faut vomir ces gens. C'est un devoir.
Voilà, mon moment politique passé, revenons à ce pourquoi nous venons ici : voir.
Je me débat dans un projet Méduse qui n'avance pas. J'ai trouvé Méduse, mais pas encore son violeur (selon la version d'Ovide). Je veux dire que je n'arrive pas à trouver la pose idoine.
Je termine également le dernier opus de Jeux de mains. Et c'est la modèle qui écrira directement sur le dessin, de sa main que j'ai dessiné, un très beau poème de Renée Vivien, poétesse baudelerienne, qui évoque et la main et le sein dans une pièce intitulée Orgueil.
Et voici maintenant trois tableaux de nus présentés en galerie. J'attends le verdict dont
je ne doute pas qu'il sera négatif ce qui a l'immense avantage de réduire nettement l'angoisse de l'attente du résultat. Ce qui est déjà en soit un résultat positif !
Mon corps ce jouet évoque le transhumanisme et cette moderne volonté de transformer le corps pour qu'il réponde aux exigences de la mode ou des envies qui passent par la tête de quelques uns de nos contemporains.
Mon meilleur profil n'en a pas. Il n'a pas non plus de but particulier. Cette chevelure qui permet de se concentrer sur la beauté de la forme a suffit à mon bonheur de peindre. Évidement, ce genre de "note d'intention" basée sur l'esthétique seule, toute dépourvue
de concept abscon et fumeux, tout comme Anastasia est dépourvue de vêtement, n'a aucune chance de convaincre le jury constitué de personnalités du monde de l'art contemporain (c'est une formule usuelle, parfois il y a "personnalité internationale", ça c'est quand le mec, ou la femme est parti en vacances en Italie)
Enfin, cette étude de nu rouge que j'ai intitulée Les malheurs du temps, qui correspond parfaitement à la situation évoquée au début de ce post.
Les amis, je vais essayer de voir si le
gouvernement est composé, je verrai bien Alexandre BENALA (vous vous souvenez de lui ?) au ministère de l'intérieur, Mickey à la culture et ma petite fille à l'économie et aux finances. Elle commence à savoir compter, ça devrait être suffisant. Mais comme elle est intelligente, sa candidature ne sera pas retenue, ce qui évite l'angoisse de l'insupportable attente... etc.
Je vous quitte sur cette pirouette et vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures.