Ce blog a vu le jour le 27 février 2019
Il y a quelques temps de cela, arrivant à la Crayonnerie (un des ateliers de modèles
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vivants que je fréquente) je note la présence de Jade, modèle que j'ai eu plusieurs fois l'occasion de dessiner.
Ce n'est que mon avis, Jade est l'incarnation de la beauté féminine et, pour un amoureux du trait comme je le suis, du modèle parfait. Bien dans son corps, de longues lignes fluides dessinent sa silhouette quelque soit l'angle sous lequel on la regarde. Elle personnifie, à mes yeux, l'idée que je me fais de la grâce et de l'élégance. Sympathique, accessible elle me semble, pour ce que je la connais, gentille, c'est en tout cas, ce que je ressens.
Mais ce jour-là, l'image de Jade va se métamorphoser.
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Dans la conversation où je n'étais qu'auditeur, j'entends Jade dire "... Après la séance (de pose) je vais à la boxe"
- Quoi.... l'incarnation de la grâce va cogner sur des sacs et sur la gueule d'une autre fille ou d'un autre mec ?
Manifestement, je ne suis pas encore assez déconstruit. Je reste encore coincé sur l'obsolète vision de la féminité qui doit être comme ci et comme ça, bref comme avant !
Ben oui, Jade fait de la boxe. Plus exactement du Muay-Thaï, un art martial thaïlandais.
Dès lors, je la regarde un peu comme une extraterrestre.
- Comment un être humain normalement constitué, peut-il avoir envie de monter sur un ring où il sait qu'il va rencontrer un autre être humain qui veut lui mettre des coups de poings et de coudes plein la figure ?
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J'imagine Jade la gueule défaite, l'arcade sourcilière ouverte, la lèvre tuméfiée, l'œil au beure noir, la joue gonflée, du sang partout, le corps boursouflé, couvert d'ecchymoses bleues, rouges, violettes, jaunes... Vous disiez "grâce et élégance " ?
Je pose quelques questions, elle parle de combat en Italie, en Belgique, évoque le plaisir qu'elle a à pratiquer ce sport, nous dit qu'il y a du respect entre combattant(e)s. Son sourire dit assez bien que la boxe rend heureux. Homme ou femme, ça ne laisse pas de m'étonner.
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Alors, quand elle a proposé une séance de modèle vivant sous le thème du Muay-Thaï, je me suis dit qu'il ne fallait pas la louper ! C'est ce que je vous propose aujourd'hui.
La séance c'est donc ainsi déroulée ; une première heure de poses nues classiques (plutôt longues) et une seconde heure en tenue de combattante, voire de guerrière, au cours de laquelle elle nous a aussi donné quelques explications sur son sport. Dans les deux séances les poses étaient plutôt longues, il y a donc moins de dessins qu'à l'accoutumé. Mais ça me va très bien. Je ne suis pas un dessinateur rapide. J'ai besoin de temps.
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Le dessin du short, de la brassière, des gants, tout cela mange des minutes et quand on n'a pas l'habitude, les automatismes, la réf comme disent les jeunes, on perd en rapidité, en fluidité des gestes et du trait. Bref, j'aurais aimé avoir plus de temps pour chacune des poses de boxeuse.
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Pour éviter l'uniformité du post, j'ais cependant intercalé les poses nues et celles de boxeuse. Donc une alternance entre la grâce et l'âpreté du combat, l'élégance et la rudesse des coups. Et une occasion de réfléchir à ma vision de la féminité sans doute encore trop empreinte des normes d'hier.
Et pour terminer, bien sûr, les paroles de 4 boules de cuir de Claude Nougaro.
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Quatre boules de cuir tournent dans la lumière
De ton œil électrique, Boxe, Boxe,
Ô déesse de pierre
Quatre boules de cuir, mes poings contre les siens,
Moi le jeune puncheur, Boxe, Boxe,
Lui, le vieux Kid Marin
Kid Marin c'est un grand et Dieu sait que je l'aime
Mais ses gants et mes gants ne pensent pas de meme
Ô déesse de pierre, pour atteindre ton cœur,
Il n'est qu'une manière, Boxe, Boxe,
Il faut etre vainqueur
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Quatre boules de cuir sur quatre pieds de guerre
Bombardent le plexus, Boxe, Boxe,
L'angle du maxillaire
Quatre boules de cuir dans la cage du ring
Son crochet je l'encaisse,
Il esquive mon swing
Kid Marin, j'en ai marre de notre réunion
Je vais te faire voir
Qui des deux est champion
Quatre boules de cuir et soudain deux qui roulent
Répandant leurs châtaignes
Dans le cri de la foule
La joue sur le tapis, j'aperçois les chaussettes
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De l'arbitre là haut
4, 5, 6, 7
Enfant je m'endormais sur des K.O. de rêve
Et c'est moi qu'on soutient
Et c'est moi qu'on soulève
Et voici les vestiaires, on débande mes mains
Kid Marin vient me voir, ca ira mieux demain
Ô déesse de pierre, je prendrai ma revanche
Et j'aurai ton sourire, comme une maison blanche
Oui, j'aurai ton sourire, point final de mes poings
Meme si dans les coins, Boxe, Boxe,
J'y vois encore luire,
Quatre boules de cuir.
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Voilà les amis, je vous laisse pour aujourd'hui et selon la formule rituelle, je vous salue et vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures !
J'ai consacré une partie de ma semaine vacan
ces à terminer levitatio n°7. J'ai intitulé cet opus Tres arbores vagabondes, trois arbres vagabonds.
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Tellement vagabondes qu'il a fallu les retenir avec des câbles pour pas qu'ils aillent n'importe où faire des cagades.
Atmosphère grise et or pour un monde qui se délite et semble partir en morceaux. Pourtant les arbres sont sains. Comme pour signifier qu'il reste quelques espoirs de rétablir un monde viable.
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Mais il faut faire vite, au sommet un arbre mort écarte grand ses bras, dans un ultime appel au secours qui semble ne pas avoir été entendu.
Il n'y a pas de câble. A quoi bon retenir les morts ?
Pourtant il est encore des gens pour tenter de sauver ce qui est sauvable. Ceux qui ont placé les câbles pour retenir les arbres vagabonds qui, fatigués de l'inconséquence des hommes, essaient de trouver ailleurs une herbe plus verte.
Tres arbores vagabondes. Trois arbres vagabonds.
65x50cm
Techniques mixtes sèches sur papier.
2025.
Disponible pour les collectionneurs. Impression possible sur bloc de calcaire.
Les amis, au terme de cette fable, je vous souhaite la bonne journée et vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures.
Cette semaine fut riche en commencement et pauvre en finissage !
J'ai commencé deux nouveaux projets. Mais peut-on appeler projet quelque chose qui est déjà en mis en œuvre ? Le mot n'est-il pas réservé à quelques chose qui n'existe que dans le monde des idées ?
Je reprends, j'ai commencé deux nouvelles œuvres.
Je complète la serie des Arbor inter mundos, les arbres en lévitation sur des rochers.
J'ai entamé aussi une version contre-intuitive de Méduse et de son violeur, Poséidon (ou Neptune, selon que vous soyez de la team Grèce antique ou de la team Rome antique). C'est pourquoi il a une sale gueule qui d'ailleurs n'est pas terminée. Je vais encore le noircir au propre comme au figuré.
J'ai également en tête un projet d'éléphant. En grand format. Là ce n'est qu'un projet. L'idée est relativement avancée mais ce n'est qu'une idée. Une image mentale. N'ayant pas les moyens de l'imprimer je ne peux rien vous montrer.
Mais je n'ai toujours pas terminé ce troisième opus de Jeux de mains. Pas de nouvelle de la modèle qui veux écrire le poème de Renée Vivien de sa petite main pleine de doigts.
Un arbre, un nu, un pachyderme. Voilà de quoi combler toutes mes envies de création.
Et pour terminer, quelques croquis de ma deux séances de modèles vivants de la semaine (je profite, c'est les vacances). Avec Claudie (l'hiver approchant, elle a reclamé le chauffage au cours de la séance, je ne comprends pas, il ne faisait pas si froid que ça !) et Elise à la pose.
Vous remarquez sans doute qu'il n'y a que des modèles féminins. Je confesse volontiers que j'ai plus de goût à dessiner les femmes que les hommes. Mais lorsque ceux-ci posent bien, c'est aussi agréable.
Je ne choisis pas les séances en fonction du genre du modèle. Mais il faut convenir que c'est un métier qui doit être à 90% féminisé. Les séances avec modèle masculin sont rares parce que les modèles masculins sont rares.
Comment l'expliquer ? Un truc culturel sans doute. Mais quoi ? L'habitude du nu féminin qui paraît aller de soit et la rareté des nus masculins, ce dernier serait-il plus suspect, moins accepté ? Les hommes seraient-ils plus pudiques ? J'en doute car sur les plages naturistes il y a pas mal de mecs.
Quoi, les femmes seraient plus belle à regarder que les hommes ?
Je n'ai pas de réponse. Mais toi, lecteurs, as-tu une idée sur la chose ?
Ayant moi-même posé, jai parfois l'impression d'être un extraterrestre !
Ce que je sais avec certitude c'est que dans les musées la proportion de nus féminins est de l'ordre de 85% et celle des artistes femmes inversement proportionnée. Ce contre quoi luttent à juste titre des femmes et des hommes engagés dans la lutte pour la parité et l'égalité F/H .
Notez aussi au passage que nombre de femmes artistes pratiquent le nu féminin plutôt que le nu masculin.
Chers amis lecteurs, sur ces questions sans réponse et ses remarques artistiques je vous quitte et vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures !
Que dire cette semaine ?
La vie est ainsi faite que parfois, il n'est rien de particulier à rapporter. Que dire cette semaine ?
La vie est ainsi faite que parfois, il n'est rien de particulier à rapporter.
Et je ne vais pas m'étendre comme la dernière fois sur notre lamentable vie politique et sur les pitres pathétiques qui l'animent.
J'ai participé à deux séances de modèles vivants, avec deux modèles aux physiques très différents. La ronde Amélie et Erika (nom d'emprunt car la modèle souhaite rester anonyme) dont j'ai su sitôt que je l'ai vu qu'elle était danseuse. Sont corps parlait pour elle.
Les modèles girondes sont plus faciles à dessiner. Les muscles, les os, les tendons n'affleurent pas, il y a moins à représenter.
Moins d'ombre en particulier. Le ventre, les cuisses ne sont que rondeurs. On peut se concentrer sur les courbes.
Chacune est intéressante à dessiner. Différemment cependant.
On est resté épaté de cette pose de 6 mn bras levés prise par Erika qui nous explique qu'en réalité, elle n'est pas si compliquée à tenir car les bras sont dans la continuité du corps. Beaucoup moins difficile que la pose ou elle tient les bras écartés (3mn)
Je vous propose ici quelques dessins, quelques pages qui me paraissent présentables. Les temps de pose se situent autours de 3/6 mn. Quelques unes plus longues sur la fin de la séance.
Ma modèle et co-créatrice du projet Jeu de mains est malade et n'a pas donc eu le loisir d'écrire le poème de Renée Vivien sur le dessin terminé.
Le projet Méduse, dont j'ai rapidement parlé la semaine dernière avance. J'ai trouvé la pose de Neptune. Et je vois la mise en scène. Je suis passé au dessin et ai une idée de l'ambiance et des techniques. Ce n'est pas photographiable pour l'instant. Tout est aux traits fins et peu appuyés. On ne verrait rien.
J'ai repris également la serie des arbres suspendus. Et j'ai un éléphant en tête.
J'aime avoir plein de projets en chantier, passer ainsi d'un univers à un autre est très vivifiant, dynamisant.
Je vous souhaite d'en avoir encore et encore.
Chers et excellents lecteurs, je vous souhaite un dimanche plus ensoleillé que le mien (quoique le gris du ciel ne soit pas sans charme) et vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures.
Ma vie artistique est bien moins délirante, folle, dystopique, improbable, démentielle, désordonnée, extravagante, insensée, outrancière, vulgaire, obscène, ubuesque, vertigineuse que la vie politique de notre pauvre pays menée par d'abyssales nullités, indignes de nous et du pays, bouffis d'orgueil et de prétention, immondes dans leurs goûts commun de la trahison de tout, de toutes et de tous.
Il faut vomir ces gens. C'est un devoir.
Voilà, mon moment politique passé, revenons à ce pourquoi nous venons ici : voir.
Je me débat dans un projet Méduse qui n'avance pas. J'ai trouvé Méduse, mais pas encore son violeur (selon la version d'Ovide). Je veux dire que je n'arrive pas à trouver la pose idoine.
Je termine également le dernier opus de Jeux de mains. Et c'est la modèle qui écrira directement sur le dessin, de sa main que j'ai dessiné, un très beau poème de Renée Vivien, poétesse baudelerienne, qui évoque et la main et le sein dans une pièce intitulée Orgueil.
Et voici maintenant trois tableaux de nus présentés en galerie. J'attends le verdict dont
je ne doute pas qu'il sera négatif ce qui a l'immense avantage de réduire nettement l'angoisse de l'attente du résultat. Ce qui est déjà en soit un résultat positif !
Mon corps ce jouet évoque le transhumanisme et cette moderne volonté de transformer le corps pour qu'il réponde aux exigences de la mode ou des envies qui passent par la tête de quelques uns de nos contemporains.
Mon meilleur profil n'en a pas. Il n'a pas non plus de but particulier. Cette chevelure qui permet de se concentrer sur la beauté de la forme a suffit à mon bonheur de peindre. Évidement, ce genre de "note d'intention" basée sur l'esthétique seule, toute dépourvue
de concept abscon et fumeux, tout comme Anastasia est dépourvue de vêtement, n'a aucune chance de convaincre le jury constitué de personnalités du monde de l'art contemporain (c'est une formule usuelle, parfois il y a "personnalité internationale", ça c'est quand le mec, ou la femme est parti en vacances en Italie)
Enfin, cette étude de nu rouge que j'ai intitulée Les malheurs du temps, qui correspond parfaitement à la situation évoquée au début de ce post.
Les amis, je vais essayer de voir si le
gouvernement est composé, je verrai bien Alexandre BENALA (vous vous souvenez de lui ?) au ministère de l'intérieur, Mickey à la culture et ma petite fille à l'économie et aux finances. Elle commence à savoir compter, ça devrait être suffisant. Mais comme elle est intelligente, sa candidature ne sera pas retenue, ce qui évite l'angoisse de l'insupportable attente... etc.
Je vous quitte sur cette pirouette et vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures.
Pas de nouveauté cette semaine. Juste un bilan du festival SPLASH Kamasutra.
Une vente (pas le meilleur dessin à mon sens)
des éclats de rire qui m'ont permis de jolies rencontres et d'intéressantes discussions.
Une constatation tout d'abord, bien plus que les messieurs, les visiteuses prennent le temps de lire et du coup apprécient mes textes décalés qui permettent de prendre de la distance avec les images crues que j'ai proposé. Ce sont elles qui rient et réagissent aux questions posées comme celle-ci qui a suscité plus d'un commentaire : "Faut-il toujours pénétrer ?"
Une jeune femme, moins de 30 ans, m'a dit "Vous apportez vraiment quelque chose à l'expo "
Les hommes passent vite devant mes réflexions, ils préfèrent les photos. Les photos classiques dirai-je, les ambiances boudoir en noir et blanc ou l'esthétique féminine, la beauté des corps nus domine. Peut-être se sentent ils mis en cause lorsque je constate qu'on demande plus de contorsions aux dames qu'aux hommes ? (Quoique Célestine ne soit pas d'accord avec ça, j'aurais pu mettre ton commentaire quelque part à l'expo)
Dans ma famille, mes dessins ont fait réagir. Violemment ! Ne dit-on pas que nul n'est prophète en son pays ? On me les a reproché, eux et l'ensemble de mes travaux sur le nu. Mon atelier-bureau ou trône un superbe Trémois
quelque peu érotique est devenu un lieu scandaleux qui fait honte et qu'il faut tenir fermé. Carrément. Bon, ben voilà, c'est ainsi, mes nus mettent en joie certain et mal à l'aise d'autres. Il me paraît vain d'essayer de lutter contre ces ressentis, légitimes après tout, chacun reçoit n'importe quelle œuvre d'art avec ce qu'il est. Et il n'y a ni bonne ni mauvaise manière de percevoir ce qu'on a sous les yeux.
Dans le tableau ci-contre, l'intérêt c'est le
questionnement sur qui est-on et par conséquent qui aime-t-on ? Le point d'orgue est donc le triple portrait / non-portrait. Le corps fait partie de la question.
On peut aussi ne voir qu'un sexe.
L'art donne d'autres manière de voir. Ou du moins essaye t'il (avec plus ou moins de succès !) Tout le monde ne l'accepte pas. Tout le monde n'est pas en mesure de l'accepter. Tout le monde n'a pas à l'accepter. Il règne tellement de tabou sur le corps et depuis tellement longtemps que les évolutions ne peuvent se situer que dans la longue durée. Et avec des résistances.
Sur ce les amis, je vous souhaite le bonjour et vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures.ĺ
Chers lecteurs,
Avec ce titre vous vous imaginez sans
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doute que je vais partager ma recherche d'une sexualité hautement spirituelle ou au contraire vous faire sombrer dans le stupre et la luxure en révélant tout de ma période de débauches.
En vérité rien de tout ça.
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Rembobinons le fil et partons du début. Les fidèles qui ont de la mémoire se souviennent que je suis membre du collectif d'artistes SPLASH qui organise chaque année à cette période une expo portant le même nom, consacrée au corps, à l'intime, aux sexualités et aux genres. Il avait été décidé que cette année le thème serait Kamasutra...
Fichtre ! Il m'a laissé froid et ne m'a jamais inspiré. Jamais.
Au mois de juillet je rencontre une (jolie) artiste qui travaille (mal) le nu. Kamasutra vient dans la discussion et elle me fait part de son désir d'y participer. Je la mets en contact avec les fondateurs du collectif qui gardent la main mise sur l'organisation du festival.
Et c'est là que tout s'est déclenché. On était mi-juillet et je n'avais rien fait. Et dans un sursaut d'orgueil, ne voulant pas qu'elle y soit et pas moi, tout est venu. Cest bien sûr l'humour qui m'a sauvé.
J'ai vu soudain la possibilité de détourner le Kamasutra de ses prétentions et de l'aborder pour ce qu'il est en réalité, une performance sportive de haut niveau.
C'est donc mon thème ; Le Kamasutra est-il réservé aux sportifs de haut niveau ? Et des sous-titres ; Quid du plaisir (feminin) dans le Kamasutra ? Pourquoi sont ce toujours les femmes qui prennent des positions de contorsionniste ?
Dessins basiques fait en quelques minutes, comme si des performeurs avaient posé devant moi (en vrai mon ordinateur et mon portable sont remplis de photos cochonnes !) Et surtout, textes décalés. C'est là qu'il y aura de l'humour.
Par exemple, ici : Une pose qui permet de dessiner de jolies arabesques. On imagine que la pénétration n'est pas aisée. Mais faut-il TOUJOURS pénétrer ?
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Ou encore ici : Plaisir accessible aux seules contorsionnistes.
Et là : Pour les jardiniers.
Dans l'exemple si après je mets côte à côte deux poses buccales dans lesquelles c'est toujours madame qui prend d'invraissemblables poses. C'est ce que je fais remarquer dans le deuxième dessin. (Comment est-il possible de sucer dans le premier ?)
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Dans celui-ci, je suggère un accessoire pour aider monsieur, un balai dans le cul. Et pose la question de la sodomie.
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J'évoque ici la nécessaire pratique de l'équitation et la monte à cru. (Madame doit être drôlement endurante !)
Encore ? Ici la contradiction entre le verbe ériger qui signifie dresser et le fait que l'érection doit aller vers le bas !
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Bref, etc etc.
Si vous passez par Marseille cette semaine, venez donc me rendre visite en passant au 3013 (c'est le nom de la salle d'exposition) rue de la République. On passera un bon moment !
Après les salutations je mets toutes les photos en taille originelle ce qui devrait permettre la lecture de mes annotations.
Ces choses étant dites, je vous souhaite le beau week-end et vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures.
Si vous suivez mon travail depuis quelques années, vous
avez du voir passer maints pachydermes. En fait, des éléphants et des rhinocéros.
Voici le dernier opus de cette fresque pachydermique ; Cerathoterium simmum cottoni ou rhinocéros blanc du nord, qui désigne ceux qui ont élu domicile au Congo, Soudan du sud, Ouganda, Centre Afrique (alors que le cerathoterium simmum simmum, rhinocéros blanc du sud, vit en Afrique du Sud, Bostwana, Namibie...)
Le rapport de l'homme à son environnement est assez ambiguë. Nous protégeons autant que nous détruisons. Si on inclus le patrimoine bâti ça l'est encore plus. Nous dépensons des sommes folles pour protéger de vieux monuments (et le prof d'histoire que je suis approuve grandement) et laissons les espèces vivantes disparaître. Car notre rhinocéros blanc du nord est virtuellement éteint. Il ne subsiste que deux femelles qui ne sont pas en état de supporter une grossesse
artificielle qui serait obtenue à partir d'embryons congelés (fécondation in vitro). On pourrait avoir recours à une mère porteuse du sud. Mais ça n'a jamais marché.
La couleur or sur les pyramides évoque la préciosité que nous accordons à ces fantastiques monuments. J'aurais aimé en mettre autant sur le rhinocéros, bien vivant lui. Mais le rouge est hélas plus pertinent.
Le capitalisme, système de prédation et de destruction de la planète s'enfonce dans ses contradictions ; sauver les monuments du passé et laisser disparaître le vivant bien présent. Vendredi encore, dans le cadre professionnel, devant des centaines de lycéens, une ex ministre macronienne donnait en exemple les milliardaires Musk et Job, et une élue marseillaise notoirement corrompue. Des milliardaires ; gamins insatisfaits, jamais rassasiés, prêt à tout pour assouvir leurs désirs les plus délirants. Quel triste horizon. Quel pauvre imaginaire. L'argent... quelle triste passion.
Cerathoterium simmum cottoni.
77x57 cm
Technique sèche mixte sur papier. (Crayon, fusain, pierre noire et pastels secs)
2025.
Une dernière info, il reste un peu moins de 20 000 rhinocéros blanc du sud.
Ce sera tout pour aujourd'hui. Je vous souhaite un bon dimanche et vous dit à bientôt pour de nouvelles aventures.
Réclame oui !
Aujourd'hui, je fais dans l'auto-promotion. Non
pas de ma personne, mais de mes produits dérivés.
C'est que Noël approche, on n'en a même jamais été aussi proche, et demain ce sera encore plus vrai !
Mais en attendant, je vous fais la promotion de ces pierres imprimées dont je vous ai déjà parlé. J'en parle maintenant car il y a un délai de fabrication. Et il faut en tenir compte si vous souhaitez offrir ces blocs d'artiste lors des fêtes de fin d'année.
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Toutes mes peintures et dessins sont disponibles dans ce système d'impression sur pierre calcaire.
Si donc vous êtes intéressé par l'une de mes œuvres dans cette présentation pour (vous) faire un cadeau, contactez-moi. rapidement.
Notez enfin qu'il est possible de reproduire sur plusieurs pierres imbriquées une même œuvre comme le montre la reproduction de la main qui tient la fleur ci-après.
Les dernières photos vous permettront de vous faire une idée de la taille des blocs. Leur format est unique, similaire mais pas identique.
Prix sur demande.
Pour aujourd'hui ce sera tout. Je vous laisse en vous souhaitant un bon week-end et vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures !
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