Croquis urbain....
Il y a quelques temps que je n'ai rien publié. Ni même fréquenté le blog. Au point que je n'ai pas répondu aux 4
messages sur mon post précédent. C'est pas très sympa ! Je vais remédier à la question.
Ne sachant plus très bien où j'en suis dans mes publications, je vous propose de me suivre dans ma dernière sortie torride.... Non, cher public, point de dessins érotiques, mais du croquis urbain. Nous avions rendez-vous au bord de mer, sous le portrait de Zizou, l'immense portrait qui ornait toute la façade borgne d'un immeuble du bord de mer, avant qu'une grande marque du grand capitalisme américain vienne la défigurer en y apposant son logo et sa couleur non sans essayer de récupérer quelques éléments de notre patrimoine pour les transformer en objets destinés à forcer la consommation de ses produits de merde.
Bref, Malmousque, nous étions à Malmousque, bord de mer populaire aux ruelles tortueuses typique de chez nous. Un minuscule port de pêche. Les bains de la Légion étrangère. Et la mer, et le ciel bleus.
Mais au fait, pourquoi écrire "sortie torride" ? Après avoir tourné un long moment dans le quartier pour trouver le spot de dessin idoine j'ai finis par m'arrêter en plein cagnard, pas un brin d'ombre vous dis-je, pour dessiner ce littoral où s'amoncellent pêle-mêle des architectures diverses sans rapport les unes avec les autres, ni sur le plan social, ni sur le plan esthétique. Mais ces formes et ses vies, si proches et si étrangères les unes aux autres constituaient précisément l'intérêt de ce bout de Marseille finalement assez secret.
Pourquoi torride ? Torride au point de faire fondre les crayon, enfin, la mine des crayons gras de Staedtler. Image à l'appui !
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Le lendemain, avec ma chère et tendre, direction Cassis pour, tout d'abord un petit déjeuner au bord de l'eau, puis une matinée de baignade.... et de dessin.
Vous voyez là le petit phare du port de Cassis que j'avais déjà croqueté l'année dernière. Mais là, je vous le
présente sous un angle inédit puisqu'il est vu du large. Non, je n'étais pas en bateau. En nageant, je me suis éloigné de la plage... rien de bien original jusque là. Mais en rentrant, le phare m'a attiré. J'ai donc observé, mémorisé formes et couleurs puis rentré sur la plage, j'ai tout fait de mémoire.
Maintenant regardez bien le sommet. Vous voyez un carré de papier collé.... C'est que je m'étais trompé dans le dessin du feu, au sommet. Et c'est rapidement devenu obsessionnel. Il me fallait corriger cette bourde. J'ai donc découpé un carré de papier de mon carnet (vous voyez la découpe en bas à droite), je l'ai collé sur la partie coupable et ai redessiné par dessus. Correctement cette fois !
Au moment de partir, à la faveur de deux mots échangés avec un papa, je me suis aperçu que sa toute jeune fille me regardait dessiner depuis longtemps. Et quand elle a vu que je l'avais vu, la pauvrette était toute gênée. J'espère avoir suscité une vocation ! Qui sait ?
Voilà les amis... Fin de cette petite ballade marseillo-cassidaine. A très bientôt pour de nouvelles aventures !